Théophile Gautier, l’incomparable styliste, nous fournit, dans les vers ci-après, extraits de son poème Albertus ou l’Ame et le Péché, un tableau saisissant du Sabbat « légendaire », c’est-à-dire du Sabbat noirci par les inquisiteurs. Hâtons-nous d’ajouter, pour ceux qui l’ignoreraient, que Théophile Gautier fut un sceptique, et qu’il n’a entendu faire ici, comme dans son roman intitulé « Spirite » qu’une oeuvre de pure imagination. Nous la citons à titre de curiosité archaïque et comme une des pages les plus émouvantes que nous ayons lues en matière de Sorcellerie. Continuer la lecture